Par Yassine Temlali. Post sur Facebook
Comme Saïd Jeff, je connais Ihsane El Kadi depuis si longtemps et j'ai partagé avec lui tellement d'aventures/mésaventures éditoriales (et autres), que je ressens de la gêne à parler de lui et à rappeler ses qualités, dont la loyauté en toute circonstance n’est pas la moins primordiale. Je partage donc ce souvenir, qui en dit long sur lui et sur son parcours. Car contrairement à ces pseudo-journalistes qui, aujourd’hui, sous des prétextes divers, lui refusent leur solidarité, Ihsane ne se fait pas dicter par fax/mail/sms ce qu’il doit penser ou écrire. Et cela depuis longtemps, depuis ces sanglantes années 1990, lorsque les "dépêches sécuritaires" s’écrivaient à une seule main, loin de toute rédaction. Ici au monastère de Tibhirine, quelques jours après l’assassinat des sept moines trappistes par les Groupes intégristes armés (GIA).
Libérez Ihsane El Kadi.