Photo: European Union Creative Commons
La situation de la liberté d’expression en Algérie a fait l’objet, mardi 21 mars 2023, d’une session, qui s’est tenue à huis clos à la Sous-Commission des droits de l’Homme du Parlement Européen, a-t-on appris de bonnes sources.
Cette session a été précédée par une audition publique sur les droits de l’homme en Algérie, à laquelle ont pris part le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), dissoute en juin 2022, Said Salhi, actuellement réfugié en Suisse, la chercheuse Dalila Ghanem, ainsi que le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani, en tant que représentant du gouvernement algérien.
Durant cette audition, ces intervenants ont exposé, chacun à sa façon, la situation des droits humains en Algérie. Et au terme de cette audition, le président de la Sous-Commission des droits de l’homme du Parlement européen a annoncé la tenue d’une session à huis clos, sans la présence de caméras, en exhortant le représentant du gouvernement algérien à quitter la salle, d’après nos sources. Selon ces sources, les intervenants ont exposé la situation de la liberté d’expression en Algérie, la fermeture de certains médias, les poursuites judiciaires et l’interdiction de quitter le territoire national ciblant certains journalistes.
Parmi les cas évoqués, celui du journaliste en prison Ihsane El Kadi, incarcéré depuis le 29 décembre 2022 à la prison d’El Harrach, et celui du chercheur en géopolitique Raouf Farrah ainsi que le journaliste du « Provincial », Mustapha Bendjama, tous deux en détention provisoire depuis le 19 février 2023.